J’ai passée 5 semaines formidables dans le Daniel Brottier-DOGODOGO Center avec les enfants, qui ont eu des vacances scolaires pendant le mois de juin. Je suis toujours épatée de constater comment une grande majorité des enfants, qui ont vécu une passée compliquée et douloureuse, peuvent sembler aux enfants joyeux d’une grande famille. Mais ils ont tous besoin beaucoup d’amour et d’attention, qu’ils n’ont pas pu vivre dans leur famille.
A mon arrivé j’ai pu découvrir les deux dortoirs chez les filles terminés, joliment aménagés ; l’équipe des jeunes d’Apprentis d’Auteuil de Château des Vaux avait séjourné dans le centre (logés dans ces dortoirs) en avril-mai dans le cadre d’ASEI. Ils avaient aménagé une bibliothèque ensemble avec les jeunes en apprentissage dans le centre, rénové une classe, planté 100 arbres pour amorcer les CO2 de leur voyage en avion et proposé des nouvelles activités aux jeunes.
Les portes en aluminium pour les douches/toilettes ont été installées pendant mon séjour, le projet chez les filles est maintenant achevé. Les filles sont reconnaissantes de l’amélioration du sommeil et de l’hygiène. Un grand merci aux donateurs, à la Région de GrandEst et aux Apprentis d’Auteuil pour votre support financier, qui a permis une réalisation rapide de ce projet.
Le biogaz est opérationnel, ce projet est également achevé. La cuisson des repas pour les enfants et le personnel se fait avec du biogaz dans la cuisine centrale. Les cuisiniers sont très contents, car ils n’inhalent plus de la fumé pendant la cuisson, comme avant pendant la cuisson avec du bois.
J’ai pu rencontrer les Pères Albano (d’Endulen), Josephat (de VTC Tengeru) et Karumuna (de SUMA Engikaret) sur place, comme ils étaient du passage à Dar et ils nous ont rendu visite à Bunju.
A Endulen il y a plus de 300 élèves dans l’école St Luke. Avec la cagnotte de PAMINA, ils vont fabriquer des lits superposés pour les garçons, leur dortoir est surpeuplé. En ce qui concerne les parrainages, il n’y a pas assez de personnes à financer la scolarité des enfants sourde/muets, seulement 8 personnes de l’Île de la Réunion, il y en a une cinquantaine d’enfants sourd/muets à l’école.
Autrement la situation des Masaïs reste précaire, les départs ont diminué, mais la situation n’est pas encore consolidée.
Statut quo à l’école secondaire SUMA à Engikaret, tous les contributions pour scolariser des filles, pour éviter un mariage et grossesse précoce, sont les bienvenues.
Au V.T.C. à Tengeru on attend la première contribution financier pour continuer la rénovation dans le dortoir pour les filles de l’école technique professionnelle.
Christina